Entre ciel et terre

Entre ciel et terre - forum ésotérique
Nom du Forum  : Entre ciel et terre
Date d'ouverture :  22 Novembre 2015
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forum esoterique proposant des sujets approfondis sur la magie blanche (Wicca et Santeria, Ubanda et Cadomle),
la magie noire et la sorcellerie (Vaudou, Carlos Castaneda et autres styles) ; les plantes medicinales et la phytotherapie ainsi que les autres medecines douces (aromatherapie and Co).

sujets suivants :
le magnetisme, hypnose, telepathie et telekinesie ; les passeurs d'ames et les diverses protections contre le monde occulte ; les divinites, les entites astrales,
les guides et les etres de lumiere ;

autres sujets :
anges et demons ; voyage astral  : vos expériences ; sujets divers : les mysteres de la vie, les contes et  legendes,
le paranormal et l'etrange, esprits et fantomes ; les frontieres de la science,  Ufologie (OVNI).

important :
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pour les membres : runes, Tarots, ecriture automatique, Yi-King et oracles divers.


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bonne journée

coucou Padsky

merci pour ta validation

bon dimanche

De rien et bon dimanche également ! :)

Pataud


Dans ses yeux brillait encore une lueur d’espoir.
En compagnon fidèle il était sûr qu’ils étaient en train de courir vers lui fous d’inquiétude.
Son crâne lui faisait mal, sœur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu qu’elle était atroce !

Ils s’étaient arrêtés sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dégourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinée torride de juillet.
Durant le trajet, les enfants n’avaient pas cessé d’houspiller leur père : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va où ? »
Il n’avait répondu que par bribes, concentré sur la circulation. Son épouse somnolait ou elle faisait semblant.
Après un petit déjeuner copieux, le père avait tout rangé soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagné les petits diables aux toilettes.
Lui avait attendu sagement à l’ombre de la table en bois épais. Il s’était assoupi.

Le claquement des portières le fit sursauter. Il redressa la tête, déjà la voiture démarrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il.
Les grands yeux étonnés des petits qui lui faisaient de grands signes à la fenêtre arrière lui donnèrent du courage pour se lancer à la poursuite du véhicule.

"C’est un jeu" se dit-il, "ils veulent voir combien de temps je mettrai à les rattraper, ils vont s’arrêter plus loin et se cacher."
Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en l’innocence de ce nouveau défi.
C’était sans compter avec les bolides hurlants qui le frôlèrent. Il en évita un, puis un autre.
Il louvoyait entre les carrosseries étincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche
où l’attendait sa couverture écossaise derrière le siège conducteur.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? Sûr, ils se sont arrêtés et je suis en train de rêver aux pieds du petit Marco. »
Il sentit sur lui le souffle répété des véhicules qui passaient devant lui.
« Il y en a bien un qui va me voir, s’arrêter pour m’aider à les retrouver… »

Il sentait autour de lui le parfum de l’herbe écrasée qui se mêlait aux vapeurs des échappements.
Le soleil lui sembla moins brûlant, il avait froid tout à coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait à peine quelques minutes,
ou était-ce quelques heures… ? « Où sont-ils ? » Son esprit s’égarait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tête. Il se sentait très faible.

« Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis là ! » Il n’entendait plus la circulation que de loin.
L’herbe autour de lui était humide à présent, elle avait changé d’odeur et dégageait un parfum qui curieusement réveillait son appétit.
A force de concentration il pu soulever les paupières et ne vit devant lui que le ciel d’un bleu si intense qu’il lui sembla irréel.
Ce fut cette image qu’il emporta avec lui au paradis des amis à quatre pattes.

Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait là ni où étaient ses maîtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures
si ce n’est dans son cœur qui cherchait encore une réponse à la question qu’il se poserait à l’infini.
source : lesmuseauxblancs.com/pages/poemes-et-textes/pataud.htm

C'est une très belle histoire !

Je l'avais conservée sur mon vieux forum : le site web n'existe plus depuis longtemps mais l'histoire est restée, conçue par une collégienne ou une responsable SPA.
Une petite histoire qui va droit au coeur !

la santé au naturel
Les tiques ont envahi nos forêts, généralement à l'affût près des points d'eau pour attendre le gibier qui vient se désaltérer
et les promeneurs avec leur chien.
J'utilise Frontline (chez le vétérinaire), pour le chien et le chat... mais moi, j'en prends pas.
Je préfère manger de l'ail pour repousser les vampires de tout genre.

L'ail est un repoussant redoutable, son odeur est puissante. Les tiques n'ont d'autre choix que la fuite ou le masque à gaz.
A l'armée, on a frotté les pieds d'un volontaire, avec une gousse d'ail. Après 10 mn, son haleine sentait l'ail !
Au club canin, certains membres donnaient de l'ail en pilules, provenant de la pharmacie, pour éviter les attaques de tiques à leur chien. Ils n'ont jamais eu de problèmes, paraît-il.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les bûcherons, qui passent leur vie en forêt, n'ont jamais d'histoires ?
Ils utilisent un répulsif naturel : la bière !
Le corps élimine les toxines de l'alcool par les pores de la peau. Les tiques ont horreur des gais-lurons qui sentent le poison.

Personnellement, je préfère l'ail... avec un steak ou du mouton, de préférence.
Mais si vous optez pour l'autre solution, n'oubliez pas de boire quelques coups avant la promenade du dimanche.

un adieu émouvant
Ondine, ma chienne précédente venait d'avoir 14 ans.
C'est un âge très avancé pour un berger allemand.

Nous n'allions plus en forêt depuis longtemps, parce que la dysplasie prenait le dessus ;
elle avait de plus en plus de mal à marcher.
Ses yeux se couvrait d'un voile bleuâtre (cataracte), elle voyait de moins en moins.

Un matin, je l'ai vu couché sur le tapis... elle agonisait.
Je suis parti au travail en sachant que c'est son dernier jour puisque j'étais décidé d'appeler le vétérinaire pour l'euthanasie, dès que je rentre.

Quand je suis revenu, elle ne bougeait plus, couchée à la même place.
Elle jetait un regard affolé dans tous les sens... elle voyait la mort s'approcher d'elle.
Je l'ai caressé pour la consoler, puis j'ai nettement senti comme elle se détendait...
elle regardait devant elle d'un regard calme, tout à fait normal.

Je continuais à la consoler en la caressant sans m'apercevoir que son regard est devenu fixe.
Elle a lutté contre la mort tout au long de la journée pour me revoir une dernière fois.

Oh c'est si triste !

Oui, mais quand tu perds un chat, tu prends un mauvais coup aussi, surtout si tu n'as pas de chien.
J'ai grandi avec un chat et j'en avais au moins un jusqu'en 2020.
Le dernier avait 18 ans lorsqu'il a passé sa dernière visite médicale. Lorsque le vétérinaire m'a montré qu'il n'avait plus de crocs, je lui ai répondu : "ah, voilà pourquoi il assomme les souris à coups de patte !"

Oui je m'en doute !
Quand j'ai perdu mon chien, c'était horrible et je pense toujours à lui. On a adopté une chatte il y a presque un an déjà et elle a changé notre vie.

Et oui, je veux bien te croire, elle a remplacé le chien disparu. Mais tu aurais du reprendre un autre animal tout de suite sinon tu traînes ta peine pendant longtemps.
Lorsque j'avais enterré Ondine, il ne fallait pas se trouver sur mon chemin.
Nous avons de l'argile chez nous ; et plus la terre est dure, et mieux ça vaut ! En plus, il faut descendre à au moins 1 m à cause des renards (le flacon de Chrysoline ne suffit pas comme répulsif).

Le lendemain après-midi, après l'équipe du matin, quand j'ai vu ma vieille mère déprimer devant la télé, je lui ai dit : "va te changer, nous allons chercher un autre chien", j'ai vu le soleil briller dans ses yeux.

J'étais décidé à prendre mon temps pour chercher un berger allemand sans pédigrée issus de parents racés.
Elle avait laissé couvrir la chienne pour lui permettre d'avoir des petits en choisissant un champion comme géniteur.
La mère a raté sa confirmation parce qu'elle n'avait pas suffisamment de chute, d'angle ; son dos était droit comme celui d'un loup ou d'un Saint-Bernard.
Les chiots n'avaient pas de papiers alors qu'ils avaient les qualités d'un chien de race : tu les trouves au prix du vaccin et d'un sac de croquettes.
Mais quand j'ai vu dans quel état était ma mère, en rentrant... nous avons sillonné toute l'Alsace, des Vosges jusqu'au Rhin pour trouver Ella, la remplaçante.

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bon dimanche

Le berger allemand a été créé en Alsace, à la fin du XIXème siècle.
Après la guerre de 1870, l'Alsace et la Moselle ont été annexées à l'Allemagne, suite à la défaite française.
Aujourd'hui encore, les Anglo-Saxons l'appellent "alsatian shepperd", le berger alsacien.

Il provient d'un croisement entre un molosse, les gros chiens de garde qui accompagnaient les légions romaines, et un chien de chasse.
Le fondateur voulait créer une race de chiens de garde avec le flair d'un chien de chasse. Son profil devait aussi répondre à celui du loup, pour l'allure et le design.

Grâce à ces qualités, il a supplanté le Saint-Bernard en montagne comme chien d'avalanche.
Il est capable de suivre une piste à 3 mètres sous la neige. Son poil long lui confère une excellente résistance au froid et à la chaleur.

Au club canin, l'entraîneur m'avait dit à la fin de l'automne :
"d'ici un mois, tu ne verras plus que des bergers allemands et des Rottweilers ; les autres reviendront avec le printemps".


Pendant les années 70, l'armée a essayé tous les chiens pour sélectionner la race la plus apte aux besoins militaires ; elle a retenu le berger allemand.
Il n'est certes pas le meilleur, mais il est le plus polyvalent : il se distingue aussi bien comme gardien d'une base, compagnon d'un maître-chien, chien d'avalanche ou chien de catastrophe (tremblements de terre, raz-de-marée, etc.).

Pendant la sélection, le doberman était son grand rival, mais il avait un défaut majeur : les dobermans sont des maniaques !
Pour les embêter, il suffit de déplacer une chaise : le doberman ne retrouvera sa tranquillité qu'après l'avoir remise à sa place.
Laisser traîner une de vos chaussures, il le prendra pour une provocation.
En outre, les maîtres-chiens étaient généralement des appelés sous les drapeaux pendant un an ; l'année suivante venait la relève.

Lorsque les nouveaux arrivaient, les chiens commençaient à les dresser.
Allez dire à un doberman qu'il doit obéir à un bleu !


En conclusion, je dirais que le berger allemand est plus alsacien que moi, il est un produit du pays
au même titre que la bière locale et la choucroute, tandis que moi, mes racines vont d'ici jusqu'à la Mer Noire.

Un vieil Indien raconte l'histoire des deux loups à un jeune de la tribu. Ils vivent au fond de chacun de nous en luttant constamment l'un contre l'autre.
Le loup blanc défend tout ce qui est noble en nous : la bonté, l'amour universel, la sincérité et tout ce qui est susceptible de développer l'étincelle divine
au fond de nous, notre nature supérieure.
Le loup noir défend notre nature égoïste et notre volonté de puissance. Tromper et exploiter les autres pour les dépasser
n'en est qu'un exemple. Sa raison de vivre est de satisfaire sa nature inférieure, bestiale. Ces deux loups luttent sans cesse en nous pour prendre le dessus.

Le jeune Indien reste songeur, puis il demande à l'Ancien :
- qui va gagner ?
- celui que tu nourris
[source : une légende trouvée sur le web - auteur inconnu]

La pêche en rivière est passionnante pour plusieurs raisons :
les étangs sont très fréquentés, les pêcheurs s'amassent souvent en groupes, les endroits sont aménagés pour se restaurer et pour garer la voiture ;
les lieux portent l'empreinte de l'homme pour améliorer son confort.

Lorsque j'étais allé à un étang au printemps dernier, je n'ai cessé de criser. Dès le départ, j'étais lésé par mon chien :
l'aménagement d'un espace naturel pour les oiseaux nous interdisait de pêcher près des arbres donc mon chien était en plein soleil toute l'après-midi ;
de plus, l'eau est stagnante, malsaine.

J'étais obligé de l'attacher parce que les pêcheurs circulaient le long de la berge, et un berger allemand, aussi gentil qu'il soit, n'a rien de rassurant.
Il suffit d'une seule plainte, et le garde-pêche m'enverra me recycler dans la chasse.


Le plus décourageant est qu'on peut regarder où on veut, on verra toujours quelqu'un.
  où est l'harmonie avec la nature dans tout ça ?

J'ai déclaré à mon frère et à mes neveux qu'on ne me verra plus jamais à l'étang ; trop, c'est trop !
La rivière, par contre, est un autre monde. Celle que je fréquente traverse la forêt, à des centaines de mètres de toute route.
Le milieu est sauvage et les arbres se bagarrent pour une place près de l'eau. L'ombre pendant la chaleur estivale n'est jamais à plus de 10 pas.

Rencontrer un promeneur ou un cycliste tout-terrain est un événement, les seuls que j'ai vus s'étaient égarés dans les bois.


Le chien peut patauger à sa guise et courir où il veut, mais après peu de temps, il choisit un endroit stratégique pour pouvoir me garder à l'oeil
et pour surveiller les environs ; j'ai souvent remarqué qu'il prenait sa tâche très au sérieux.


N'oubliez pas que chez les bergers allemands, le mâle est jaloux alors que la femelle est possessive... une femme pourrait m'approcher à l'improviste.
D'ailleurs, pour Ondine, toute nana qui m'approche à moins de 10 pas est considérée comme une agression, sans distinction d'âge, de race ou de religion.


En pêchant tranquillement des vifs (des petits poissons pour le brochet), je fus surpris de voir mon vivier danser le jerk à la surface de l'eau :
en le ramenant, une petite couleuvre se démenait pour tenter de lever le couvercle pour piquer mes petits goujons ; cette chipie me braquait comme un brigand.

Après mon intervention, elle a disparu mais peu de temps après, je la voyais près de la rive opposée, sous l'eau, cachée derrière une branche morte.
Au fil du temps, comme elle ne craignait rien de ma part, elle s'enhardissait en se montrant de plus en plus, jusqu'à être totalement à découvert.
Elle faisait la manche comme le mendiant du coin ! Je me suis laissé attendrir...


...une pression sèche sur les branchies d'un vif pour l'assommer suivi d'un mouvement ample en direction de la couleuvre.
C'était impressionnant de la voir filer comme une flèche pour saisir le goujon. Quelques instants plus tard, elle était de nouveau là, à me faire des clins d'oeil.
Par la suite, lorsque je venais à cet endroit, elle apparaissait aussi en l'espace d'un quart d'heure. Notre relation a duré plusieurs années,
elle était si fidèle qu'elle avait l'air de m'attendre.

En désespoir de cause, j'ai fini par acheter des leurres et des cuillers parce qu'avec tous les petits poissons qu'elle m'extorquait, et le chat qui en voulait aussi,
la pêche au brochet au vif tenait de la science-fiction.

Autrefois, à l'époque du Japon féodal, le Shogun du moment était confronté à un gros problème :
dans sa demeure, un rat particulièrement fort tenait tous les chats en échec ; aucun d'eux n'osait se frotter à lui.
Pour trouver une solution, le Seigneur de la Guerre envoya ses messagers dans les quatre coins du comté.
Ainsi, il apprit que dans le village voisin vivait un vieux chat, exceptionnellement doué pour occire les rats, quelque soit leur gabarit.
   
Après les politesses d'usage, le tigre de salon fila tout droit devant la cheminée d'où il ne bougea plus. Dès le lendemain, le rat vint le narguer, en passant ostensiblement devant lui, en roulant des épaules.
Le vieux chat daigna à peine ouvrir les yeux pour le regarder. L'autre, imbu de sa force et de son agilité, se rapprocha de plus en plus... toujours pas de réactions.
   
Avec le temps, le Shogun devint d'humeur maussade, car son tueur tant réputé se comportait davantage comme un squatter, nourri et logé de surcroît.
Quand le rat passait devant le matou, il ne prêtait même plus attention à lui, tout occupé à organiser ses razzias.
Jusqu'au jour où le vieux chat le foudroya d'un coup de patte, un atémi en pleine poire,  suivi d'un coup de dents pour briser la nuque.
Quand le Shogun rentra chez lui, il vit le cadavre à l'entrée, et le vieux chat au coin du feu, comme à l'accoutumée... comme s'il ne s'était jamais rien passé.
source : "contes d'arts martiaux" - Ed Poche

Ma mère avait élevé une portée de bergers allemands.
En ce temps-là, on était convaincu qu'une chienne doit faire des petits, au moins une fois dans sa vie.
Comme la mère a échoué à la confirmation, les chiots n'avaient pas de pédigrée, bien qu'ils soient issus de chiens de race.

Ma mère a réussi à les placer tous, sauf un : Pax (paix, en latin). Donc il est parti en vacances en Corse, avec nous ; à 4 dans la voiture (une 104 Peugeot),
et 2 bergers allemands. Par la suite, un Corse l'a acheté parce qu'il lui plaisait (les Corses sont des passionnés de chasse, les chiens de garde ne les intéressent pas).

Pax allait et venait, entre son nouveau maître, et son père, avec lequel il s'entendait très bien ; il lui jetait des pierres pour qu'il les ramène...
le père du maître était son compagnon de jeu préféré, il se promenait librement dans le village.
Une nuit, il a réveillé son maître, en insistant pour qu'il le suive. Pax a foncé chez le père qui venait de faire une crise cardiaque.

Par la suite, à chaque fois qu'il passait devant le cimetière, le chien entrait pour poser une pierre sur sa tombe.
Chaque jour, Pax allait au cimetière ; quand les villageois le voyait passer avec une pierre dans sa gueule, ils disaient : "il va rendre visite à l'Ancien".
Voilà l'histoire d'un berger allemand sans papiers, qui a su se rendre inoubliable dans un petit village en Corse.

En regardant un film d'horreur à la TV, mon chat m'importunait sans cesse avec la souris qu'il venait d'attraper. Je lui ai donné l'ordre de se taire.
Le lendemain soir : rebelote. Il ne cessait de miauler pour attirer mon attention sur sa souris. Je l'ai sermonné fermement parce que j'étais plongé dans mes films fantastiques.

Deux jours plus tard, il venu, sans dire un mot, pour me lâcher une souris dans mes pieds.
Je me suis retrouvé en état de lévitation, à au moins un mètre au-dessus du fauteuil.
Depuis, dès que je l'entends miauler à la porte, (le miaulement est caractéristique, parce qu'il tient sa proie dans la gueule) je fonce dehors pour admirer son trophée.
Moralité : les chats sont de grands fans de films d'horreur, surtout s'ils peuvent créer le scénario et interpréter le rôle principal.

J'avais pris un coup d'arc plus salé que d'habitude [j'ai travaillé très longtemps comme soudeur].
Un coup d'arc est produit par les rayons de soudage, irritant les yeux au point qu'on se réveille de douleur, la nuit.
Je m'étais levé pour imbiber une serviette de lait froid pour la poser sur les yeux. Après une dizaine de minutes, elle devient chaude,
car elle tire la chaleur des yeux. Par contre, j'étais quasiment aveugle, car les yeux larmoyaient dès que je tentais de les ouvrir, ma vue était totalement brouillée.

Je m'étais assis dans le fauteuil du salon, la serviette sur les yeux, et la cigarette au bec.
Après 5 mn, j'essayais désespérément de me rappeler si j'avais allumé la lumière, par habitude, ou si elle était éteinte.
En me levant, je testais l'interrupteur, pour m'assurer que la lumière était bien éteinte... le chat miaulait.
En changeant le lait froid de la serviette, le chat continuait à miauler.

Quand j'ai voulu regagner ma chambre, il miaulait de plus belle, jusqu'à ce que je me rende compte qu'il me guidait.
Il avait compris que je ne voyais rien !

Vers la fin du siècle dernier, une vague de faits étranges a balayé la France.
Des rapports de gendarmerie s'accumulaient dans les quatre coins du pays, relatant des récits d'automobilistes ayant aperçu ou emmené une "dame blanche".
Généralement, elle apparaissait dans un virage dangereux ou un pont. Les faits n'ont jamais été élucidés, donc on ne peut faire que des suppositions :
la Dame Blanche est-elle un esprit qui prévient le conducteur d'un danger imminent, ou est-elle un revenant qui a perdu la vie à cet endroit ?

Une autre version de la Dame Blanche, qui a toujours existé, est la "belle dame blanche" qui console les mourants dans les hôpitaux.
De nombreux témoignages ont été recueillis à ce sujet, à tel point que dans certains hôpitaux, dès qu'un malade en parle,
l'infirmière de garde lui répond : "mais oui, la Dame Blanche vient fréquemment chez nous"...
en taisant naturellement au témoin qu'il est condamné à mort, puisque seuls les mourants à l'agonie la rencontrent.

Au Tibet, il existe une autre variante de la Dame Blanche : la Dame des Neiges.
Les voyageurs victimes d'une tempête de neige ou de la "mort blanche" (rendus aveugle par l'éblouissement du soleil sur la neige),
parlent souvent à leurs compagnons "d'une dame courbée pour lutter contre le vent, avec un bébé dans les bras"; d'abord il la voit au loin,
mais elle se rapproche vision après vision.

Tous les Tibétains savent que la Dame des Neiges supplie le voyageur de prendre soin de son bébé, parce qu'elle même est condamnée.
Dès qu'il prend le bébé dans ses bras, il se transforme en bloc de glace pour absorber la chaleur humaine jusqu'à ce qu'il meure de froid.

D'après moi, aucun homme ne peut résister aux suppliques d'une mère qui tente de sauver son enfant.
Autrement dit : si on voit arriver la Dame des Neiges, les carottes sont cuites, il est temps de se mettre en règle avec Dieu.
[source : histoires naturelles du surnaturel (Watson Lyall) Ed. Albin michel - Coll. Essais]

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